Patch management : outil indispensable pour sécuriser votre SI et prévenir les cybermenaces ?

En 2024, seulement 20 % des entreprises ont évalué leurs logiciels pour détecter les failles de sécurité1. Le patch management, ou gestion des correctifs, constitue un maillon essentiel pour assurer la cybersécurité de votre entreprise en garantissant que tous vos équipements informatiques restent à jour. Il suit un processus structuré depuis l’identification des vulnérabilités jusqu’au déploiement des correctifs sur l'ensemble de votre parc informatique, en passant par les phases de tests et de vérification. Découvrez son fonctionnement et nos conseils pour déployer votre stratégie de patch management.

 

Qu’est-ce que le patch management ?

Le patch management désigne le processus qui consiste à identifier, à tester, à déployer et à valider les mises à jour logicielles, appelées patchs. Ces mises à jour sont nécessaires pour corriger les failles de sécurité et améliorer la stabilité de votre infrastructure. 

L’objectif est de garantir la sécurité et la performance de vos systèmes informatiques et de vous assurer que votre parc informatique reste à jour et conforme aux exigences réglementaires. Vous l’aurez compris, le patch management constitue donc un élément clé de la cybersécurité des entreprises.

 

 

Pourquoi le patch management est-il indispensable ?

Le patch management joue un rôle crucial dans la réduction des menaces. En maintenant vos systèmes et vos applications à jour, vous réduisez les failles de sécurité potentiellement exploitables par des cybercriminels et limitez ainsi les risques d’infection par des malwares, des ransomwares ou des trojans. 

Ce processus permet aussi de garantir votre conformité réglementaire, notamment votre respect du RGPD.

Enfin, la gestion des correctifs contribue également à améliorer les performances de vos systèmes en corrigeant les bugs logiciels et en optimisant le fonctionnement général de vos applications, ce qui se traduit par une diminution des interruptions de service. 

 

 

Quelles sont les étapes clés d’un processus de patch management ?

Étape 1 : réalisez un inventaire de votre parc informatique 

Commencez par dresser la liste de l’ensemble des terminaux et systèmes de votre entreprise : postes de travail, serveurs, équipements réseau, applications, systèmes d’exploitation, logiciels métiers…

L’objectif est de disposer d’une vision complète de ce que vous devez surveiller et corriger, mais aussi d’identifier les éléments critiques à prioriser. 

 

 Étape 2 : repérez les failles de sécurité et les mises à jour disponibles

Cette étape consiste à détecter les vulnérabilités présentes dans vos systèmes. Elle implique une veille des bulletins de sécurité publiés par les éditeurs de logiciels ou les services de l’ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information). Il est également possible d’utiliser des bases de données publiques comme la NVD (National Vulnerability Database) aux États-Unis ou l’EUVD au niveau européen. Ces bases s’appuient notamment sur le standard CVE (Common Vulnerabilities and Exposures), qui permet d’identifier et de référencer de manière unique les vulnérabilités connues.

Les alertes générées par vos outils de supervision ou vos systèmes de gestion de sécurité, tels que votre SIEM (si vous en avez un), permettent aussi de repérer rapidement les failles. 

Une fois les vulnérabilités identifiées, ces outils ou systèmes vont également détecter les mises à jour proposées par les éditeurs, comme Microsoft ou Adobe, pour vous permettre de les appliquer.

 

Étape 3 : évaluez le niveau de criticité des correctifs

Chaque patch doit faire l’objet d’une évaluation de sa criticité. Autrement dit, vous allez déterminer l’urgence du correctif en fonction de plusieurs critères, comme la gravité de la faille, le niveau d’exposition du système concerné et les impacts potentiels en cas d’exploitation de la vulnérabilité identifiée. 

Par exemple, si vous avez repéré une faille critique sur un serveur exposé à internet, vous devrez appliquer un correctif en priorité.

 

Étape 4 : effectuez des tests en environnement pilote

Avant de déployer un correctif à grande échelle, il est essentiel de passer par une phase de test dans un environnement de préproduction. 

Cette étape vous permet de vous assurer que le correctif ne provoque pas de conflit avec d’autres applications ou systèmes. Elle permet aussi de vérifier la stabilité du système après la mise à jour et d’éviter les éventuels impacts négatifs pour vos collaborateurs utilisant ces serveurs, logiciels ou applications.

 

Étape 5 : déployez les mises à jour

Tout a bien fonctionné lors des tests ? Bonne nouvelle, le patch peut être déployé ! Le déploiement s’effectue alors de manière centralisée à l’aide d’une console de gestion ou d’outils d’automatisation. Certaines mises à jour peuvent être programmées en dehors des heures de production, tandis que d’autres, plus urgentes, seront appliquées immédiatement. 

Il est important de bien anticiper cette phase de déploiement et de prendre en compte les contraintes de vos équipes pour éviter les interruptions d’activité.

 

Étape 6 : assurez-vous que le correctif a bien été appliqué 

Une fois la mise à jour effectuée, une dernière vérification s’impose. L’objectif est de confirmer que le correctif a bien été appliqué, qu’il ne contient pas d’erreur et que vos systèmes sont pleinement fonctionnels. 

 

BONUS : Conseils additionnels pour réussir votre gestion des correctifs 

Dans le cadre d’une opération de patch management, il est important de générer des rapports de conformité, de documenter chaque étape de l’intervention et de conserver un historique des mises à jour appliquées. Ces informations sont nécessaires pour répondre à vos obligations en matière de cybersécurité et pourront vous être demandées en cas d’audit. 

Par ailleurs, la gestion des correctifs ne se limite pas à une action ponctuelle, mais s’inscrit dans une stratégie globale de cybersécurité, indispensable pour limiter en continu les risques d’exploitation par phishing, malware ou ransomware. Ce processus doit donc être mené de manière régulière. Pour cela, il est crucial de former vos équipes IT à la gestion proactive des vulnérabilités et de maintenir une veille constante sur vos systèmes.

Dernier conseil : vous pouvez automatiser les déploiements de patchs sur l’ensemble de vos postes et systèmes pour réduire la charge de travail de vos équipes informatiques et garantir une couverture complète des mises à jour.

 

 

Pourquoi choisir Dstny pour votre stratégie de patch management ?

Chez Dstny, nous sommes experts en cybersécurité et en solutions cloud pour les entreprises. Pour vous accompagner dans la mise en place de votre stratégie de patch management, nous vous proposons une approche complète incluant :

  • Une veille de sécurité continue sur vos vulnérabilités connues ; 
  • Des outils de déploiement automatisé intégrés à vos environnements, y compris cloud ;
  • Une supervision centralisée via un SIEM souverain pour une visibilité complète sur vos systèmes ;
  • Des équipes expertes en cybersécurité, capables de vous accompagner dans la définition et la mise en œuvre de votre politique de gestion des correctifs.

En choisissant Dstny, vous bénéficiez d’une protection proactive contre les menaces et les failles logicielles, tout en assurant la continuité de vos services et votre conformité réglementaire !

 

 

1 Patch Management Statistics 2025, LLCBuddy.

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