Sécuriser les smartphones pro : le MDM n’est plus une option

Dans de nombreuses entreprises, la cybersécurité est bien en place sur les postes de travail… mais beaucoup trop permissive sur les terminaux mobiles. Pourtant, ce sont eux qui concentrent aujourd’hui le plus grand volume d’échanges sensibles : emails, données client, accès SaaS, authentification 2FA, messagerie interne, etc.

Et les cybercriminels l’ont bien compris.

 

 

Nouvelle vague de phishing mobile : une menace bien réelle

La dernière attaque repérée est redoutable de simplicité : un SMS, souvent personnalisé, qui demande "Tu es chez toi ?", ou indique un souci de livraison avec un lien frauduleux. L’objectif : récupérer des données bancaires et personnelles, via une fausse interface d’expédition.

Ce type d’attaque, fondé sur l’ingénierie sociale et des données collectées en amont, explose en France. Et il cible directement les collaborateurs… sur leur téléphone professionnel.

 

Des applis pro pas toujours exemplaires

Selon des analyses publiées par Pradeo, même les applications dites “pro” posent problème. En se basant sur des millions de rapports de sécurité, l’entreprise a identifié un fait inquiétant :

"aucune des applications testées dans les catégories pro (messagerie, visioconférence, QR code, numérisation...) ne garantit une confidentialité totale des données traitées."

Les apps mobiles accèdent parfois aux contacts, aux messages ou aux identifiants… sans justification fonctionnelle claire.

Sans contrôle précis, chaque smartphone pro devient un point d’entrée potentiel pour les attaquants.


 

Le BYOD : une pratique encore frileuse en France… mais en progression 

Selon une étude relayée par LeMagIT, plus de la moitié des entreprises françaises interdisent encore l’usage de terminaux personnels dans un cadre professionnel, principalement pour des raisons de sécurité.

Mais le paradoxe est là : le nombre de terminaux mobiles utilisés par collaborateur augmente, tout comme les usages hybrides et la mobilité. Résultat : les DSI doivent faire face à une zone grise, entre sécurisation, flexibilité et productivité.

Lire l’article complet : BYOD : la France encore très frileuse – LeMagIT

 

Le MDM : un rempart simple et efficace

C’est ici qu’intervient le Mobile Device Management (MDM), ou sa version étendue UEM (Unified Endpoint Management). Cette brique permet de :

  • Gérer les droits, restrictions et apps autorisées sur chaque appareil

  • Réagir à distance en cas de vol, perte ou comportement suspect

  • Appliquer des politiques de sécurité mobile unifiées, quelle que soit la flotte

  • Tracer les usages, bloquer les accès, ou supprimer les données à distance

En somme : reprendre le contrôle, sans empêcher les usages.

Le lien avec le travail hybride : structurer au lieu de subir

Le Livre Blanc Dstny sur le travail hybride le souligne :

  • 97 % des applications cloud utilisées en entreprise ne sont pas autorisées.
  • 53 % des employés ont du mal à se déconnecter en dehors des horaires.

 

L’enjeu ne se limite donc pas à la cybersécurité. Il s’agit aussi de qualité de vie au travail, d’équilibre, et de prévention de la fatigue numérique. Le MDM permet de :

  • Créer des règles de déconnexion et de gestion des usages hors horaires

  • Limiter les notifications et les distractions sur les terminaux pro

  • Encadrer la mobilité, sans brider l’agilité

 

En résumé :

 Le smartphone est devenu un terminal critique, au même titre que le poste de travail.
Le MDM/UEM est un outil simple, rapide à déployer, et adapté aux PME/ETI.
Il permet à la fois de protéger les données, d’encadrer les usages et de mieux gérer le travail hybride.

Et surtout, il soulage les équipes IT… en reprenant le contrôle sur ce qu’elles ne voyaient plus.

 

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Revue de presse

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